Agression du directeur général du CHU de Guadeloupe et son équipe : la FEHAP dénonce les actes de violence et réaffirme son soutien dans l’application des règles liées à l’obligation vaccinale pour les soignants
Ce lundi 3 janvier, Gerard Cotellon, directeur du CHU de Guadeloupe, et des membres de son équipe ont subi des actes de violence de soignants opposés à la vaccination. Même si la liberté d’expression est un droit fondamental, la violence de ces actes est inacceptable. La FEHAP apporte son plein soutien aux responsables menacés dans l’exercice de leur fonction alors qu’ils font, tout simplement, respecter la loi.
Paris, le 6 janvier 2022 Ce lundi 3 janvier, Gerard Cotellon, directeur du CHU de Guadeloupe, et des membres de son équipe ont subi des actes de violence de soignants opposés à la vaccination. Même si la liberté d’expression est un droit fondamental, la violence de ces actes est inacceptable. La FEHAP apporte son plein soutien aux responsables menacés dans l’exercice de leur fonction alors qu’ils font, tout simplement, respecter la loi.
Alors que nous vivons une cinquième vague, la FEHAP rappelle que la vaccination constitue le seul moyen efficace connu pour lutter contre l’épidémie de COVID. Elle rappelle également que l’épidémie est d’autant mieux contenue que le taux de vaccination est important et que, à l’inverse, ce sont dans les zones où le taux de vaccination est le plus faible que l’épidémie se propage le plus fortement.
Le refus de se faire vacciner induit un risque pour les professionnels mais aussi pour les personnes qui se rendent dans les établissements, que ce soit dans le cadre de la prise de traitements ou la visite de leurs proches. C’est pourquoi, il est indispensable de poursuivre l’effort de vaccination pour tous et plus particulièrement pour les soignants, les accompagnants et les aidants.
La FEHAP réitère sa confiance aux établissements et aux professionnels du soin et de l’accompagnement de tous secteurs qui ont choisi de se faire vacciner.
Dans cette période de crise, notre système de santé a besoin de tous les professionnels, solidaires, et engagés. La FEHAP appelle chacun au calme et à la responsabilité. Il y aurait un réel danger pour notre système de santé, et par conséquence pour nos concitoyens qui y ont recours, à ce que la violence s’installe dans les établissements et services, ce qui aurait inévitablement un impact sur la dispensation et la qualité des soins.