Rapport sur les droits fondamentaux des personnes âgées accueillies en EHPAD : La FEHAP rappelle l’importance des moyens nécessaires à sa mise en oeuvre
La publication récente du rapport des droits fondamentaux des personnes accueillies en EHPAD intervient sur fond de crise sanitaire durant laquelle les réclamations auprès du défenseur des droits ont considérablement augmenté. Il propose 64 recommandations dont 13 spécifiques liées à la crise. Si ces propositions vont dans le sens de nombreuses alertes de la FEHAP, elle souhaite rappeler l’importance des moyens pour les mettre en oeuvre.
Paris, le 7 mai 2021 La publication récente du rapport des droits fondamentaux des personnes accueillies en EHPAD intervient sur fond de crise sanitaire durant laquelle les réclamations auprès du défenseur des droits ont considérablement augmenté. Il propose 64 recommandations dont 13 spécifiques liées à la crise. Si ces propositions vont dans le sens de nombreuses alertes de la FEHAP, elle souhaite rappeler l’importance des moyens pour les mettre en oeuvre.
La crise sanitaire, de par son caractère inédit, a mis en exergue la difficile gestion d’un nouveau dilemme entre le respect des libertés individuelles et l’impératif de sécurité sanitaire. A cela s’est ajouté, pour les directions d’établissements et les équipes, la mise en place de protocoles souvent contradictoires, d’autant plus difficiles à appliquer en urgence et dans un lieu assimilé au domicile des résidents.
Pour la FEHAP, fédération de référence du secteur privé solidaire, Il est urgent de redonner du sens à l’accompagnement individualisé des personnes qui pose la question des moyens budgétaires complémentaires à allouer aux EHPAD. Ce sujet, largement mis en lumière dans les rapports Libault et El Khomri, ne peut plus être éludé.
Pour redonner du sens à l’accompagnement des personnes, elle souhaite que soient pérennisés les espaces éthiques de proximité, indispensables en période de crise sanitaire. Cela permettra d’améliorer l’accès aux droits fondamentaux des personnes hébergées en EHPAD et, pour le futur, garder une « veille » éthique à mobiliser pour les futures crises sanitaires.