Dossier & Communiqué
Publié le 08 septembre 2025

L’avenir de l’Institut Mutualiste Montsouris

La FEHAP soutient les offres des acteurs privés solidaires et appelle à un engagement financier de l’État

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Paris, le 8 septembre 2025 – La FEHAP, fédération de référence du secteur privé solidaire, exprime sa vive inquiétude pour l’avenir de l’Institut Mutualiste Montsouris (IMM), fleuron du secteur associatif, actuellement en redressement judiciaire.

Avec ses 485 lits et places, 1 470 professionnels dont 270 médecins, l’IMM joue un rôle majeur dans l’offre de soins en Île-de-France. Mais les déficits chroniques et une dette de 120 M€ ont conduit à l’ouverture d’une procédure judiciaire en février 2025.

À ce stade, deux adhérents de la FEHAP se sont portés candidats à la reprise :

  • La Fondation Hôpital Foch, en lien avec l’Institut Curie
  • La Fondation Hôpital Saint-Joseph, via l’association Nouvel élan santé (Nesanté)

La FEHAP apporte son soutien sans réserve à ces deux projets, qui assurent la continuité des soins, la préservation des emplois et la pérennité d’un acteur essentiel pour les personnes soignées et accompagnées, dans le cadre d’une offre de soins sans reste à charge pour ces derniers.

Pour autant, aucune reprise ne sera possible sans un engagement financier fort des pouvoirs publics. Le rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC) de mars 2025, concernant l’IMM, souligne les fragilités structurelles des établissements de santé privés d’intérêt collectif (ESPIC) : poids des charges financières non compensées par l’Etat au contraire des établissements publics, coûts élevés liés aux activités lourdes avec une tarification moins avantageuse,…

Dans ce contexte, la FEHAP rappelle que la survie de l’IMM et plus largement du modèle associatif repose sur un traitement équitable des ESPIC, par les pouvoirs publics, et dans le cas d’espèce par des aides publiques adaptées et pérennes.

« L’IMM est un fleuron du secteur privé solidaire. Sa disparition serait une perte inestimable pour les patients et pour le système de santé. Nous appelons l’État à assumer ses responsabilités et à donner aux repreneurs les moyens de réussir »
Marie-Sophie Desaulle, Présidente de la FEHAP