Le Figaro, 11 avril 2023
Résumé | Les hôpitaux privés mis sous pression Le gouvernement les a exclus des dernières mesures de revalorisations salariales accordées aux soignants. |
Image |
![]() |
Contenu |
L’exécutif a beau affirmer vouloir gommer les clivages public-privé à l’hôpital et faire travailler tout le monde ensemble, il ne s’en donne pas franchement les moyens. Dernier épisode en date, le ministre de la Santé, François Braun, a annoncé que la revalorisation des gardes et du travail de nuit des soignants serait prolongée jusqu’à fin août… mais uniquement dans le public. Cette décision met sous pression les hôpitaux privés non lucratifs, ces établissements associatifs (Saint-Joseph à Paris, Foch à Suresnes, etc.) qui assurent près de 10 % de l’offre de soins en médecine, chirurgie et obstétrique en France. Pourtant, ils remplissent eux aussi des missions de service public: ils accueillent tous les patients sans distinction, ont des urgences 24 heures sur 24, assurent la permanence des soins et ne pratiquent pas de dépassements d’honoraires. |
Lien externe | https://www.lefigaro.fr/actualite-france/les-hopitaux-prives-mis-sous-pression-20230411 |