Réaction de la FEHAP suite à l'annonce des tarifs hospitaliers 2024
Paris, le 28 mars 2024 – La FEHAP est satisfaite de la progression des tarifs hospitaliers MCO de 4,3% en 2024 pour les établissements ex-DG (ex-Dotation Globale), comme des progressions annoncées dans les autres champs (santé mentale, soins médicaux de réadaptation, hospitalisation à domicile). La fédération regrette cependant que ce taux ne concerne pas ses adhérents ex-OQN (ex-Objectif Quantifié National).
Paris, le 28 mars 2024 - La FEHAP est satisfaite de la progression des tarifs hospitaliers MCO de 4,3% en 2024 pour les établissements ex-DG (ex-Dotation Globale), comme des progressions annoncées dans les autres champs (santé mentale, soins médicaux de réadaptation, hospitalisation à domicile). La fédération regrette cependant que ce taux ne concerne pas ses adhérents ex-OQN (ex-Objectif Quantifié National).
Elle salue également la baisse de 50% du coefficient de minoration, tel que cela avait été convenu avec les pouvoirs publics, de même que la réintégration de dépenses indispensables dans les tarifs, comme le montant de dispositifs médicaux radiés en 2023 en matière de neurologie et de cardiologie interventionnelle.
La FEHAP s’inquiète cependant du maintien de mesure de différenciation traduit par le « coefficient de pondération RH » qui minimise, d’une part, l’évolution positive des tarifs pour les établissements ex-DG et qui annule, d’autre part, toute évolution pour les ex-OQN, dont le financement des mesures RH type Guerini.
« Alors que ces tarifs hospitaliers donnent un appel d’air à la grande majorité des établissements de la FEHAP, force est de constater que des écarts se creusent de toutes parts. La complexité s’accentue avec la différence de traitement entre nos établissements ex-DG et ex-OQN. Le fossé devient abyssal entre le secteur sanitaire et le secteur médico-social et social. Cela nous interroge d’autant plus que le secteur privé à but non lucratif travaille activement à la création d’une convention collective unique étendue dans un contexte de tension sociale sans précédent. Est-ce un signal encourageant pour notre secteur ? Je ne le crois pas », déclare Charles Guépratte, Directeur général de la FEHAP.