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Quelques jours après la nomination du Premier ministre, le directeur général de la Fehap s'inquiète de l'absence de concertations autour du prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale. La rentrée des établissements du secteur privé non lucratif se fait avec beaucoup d'incertitudes et toujours un sentiment d'injustice.

"Nous commençons à avoir des établissements en trésorerie négative"

PARIS, 1er février 2024 (APMnews) - Les établissements sanitaires privés d'intérêt collectif adhérents de la Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne privés solidaires (Fehap)  sont près de 20% à présenter une trésorerie négative en 2023, situation qui touche également plus de 10% des Ehpad, a alerté Marie-Sophie Desaulle, présidente de la fédération, jeudi lors d'un entretien à APMnews.

Le nombre d’établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes en difficulté financière ne cesse de croître. Une situation qui pourrait pousser certains d’entre eux à fermer leurs portes.

Charles GUEPRATTE, Directeur général de la FEHAP, s'exprime dans cet article :
"Les représentants des établissements privés, lucratifs et non lucratifs, s'agacent de ne pas recevoir de financement pour revaloriser leurs équipes de la même façon. « Cette décision est incompréhensible et inacceptable », déclare Charles Guépratte, directeur général de la Fehap, fédération du secteur privé solidaire. « Nos adhérents sont indispensables sur les territoires. Ils représentent parfois la seule offre et jouent un rôle crucial », poursuit-il rappelant le contexte de pénuries de personnel l'été."

Suite aux annonces d'Emmanuel Macron : Charles GUEPRATTE, directeur général de la FEHAP, réagit dans Le Figaro.
"Nous voyons en creux dans ces annonces une promotion des modalités d’organisation de nos établissements, qu’il s’agirait d’adapter à l’hôpital public et à ses rigidités issues des 35 heures."

Si une rémunération forfaitisée pour les maladies chroniques paraît opportune, «il ne doit pas exclure un financement à l’activité, lisible et équitable, à partir du moment où les responsabilités collectives de chacun des acteurs du système sont clairement définies et justement contrôlées».

Conçue comme la dernière étape du Ségur de la santé, une augmentation de salaire de 183 euros avait été promise en février aux travailleurs sociaux chargés de l'enfance en danger et de l'accompagnement des handicapés. Dix mois plus tard, la moitié des départements qui les financent ont tenu leur engagement.

Les hôpitaux s'inquiètent du gonflement de leur facture d'énergie, de restauration et de produits médicaux. Ils réclament une rallonge budgétaire dès 2022 et un effort financier marqué en 2023