Covid-19 : pour les personnes à risque de formes graves, il ne faut pas attendre pour la dose de rappel du vaccin
Covid-19 : pour les personnes à risque de formes graves, il ne faut pas attendre pour la dose de rappel du vaccin
Alors que le nombre de personnes hospitalisées et de personnes décédées suite au COVID repart à la hausse depuis plusieurs jours, la vaccination reste d’actualité. Les personnes à risques de formes graves (personnes de plus de 60 ans, patients avec une maladie chronique, personnes immunodéprimées et femmes enceintes) ne doivent pas attendre pour effectuer leur deuxième dose de rappel.
Depuis le début de cette septième vague, 80% des personnes hospitalisées ont plus de 60 ans et plus de 8 millions de personnes de plus de 60 ans n’ont pas reçu leur deuxième dose de rappel vaccinal.
La DGOS a confirmé qu’il n’existe pas de tension sur l’approvisionnement en vaccins.
Pour mémoire, le schéma vaccinal concernant la quatrième dose (deuxième rappel) :
Vous pouvez recevoir un 2ème rappel si :
- vous avez 60 ans ou plus, dès 6 mois après votre premier rappel (3e dose);
- vous avez 80 ans ou plus, dès 3 mois après votre premier rappel (3e dose);
- vous êtes immunodéprimé(e) (quel que soit votre âge), dès 3 mois après votre premier rappel (3e dose).
J’ai eu la Covid après ma 3ème dose, dois-je faire un 2ème rappel?
- Si vous avez eu la Covid plus de 3 mois après le premier rappel : non, un deuxième rappel n’est pas nécessaire.
- Si vous avez eu la Covid moins de 3 mois après le premier rappel : oui, un deuxième rappel est nécessaire, mais il faut attendre :
- 6 mois après l’infection si vous avez entre 60 et 79 ans,
- 3 mois après l’infection si vous avez 80 ans ou plus.
Liste des personnes à risque de formes graves :
L’âge est le principal facteur de risque de développer une forme grave de Covid, c’est-à-dire pouvant conduire à une hospitalisation, voire à un décès.
Les comorbidités (autres maladies) suivantes jouent aussi un rôle significatif :
- pathologies à très haut risque de décès :
- trisomie 21 (surtout à partir de l’âge de 40 ans),
- transplantation d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques,
- insuffisance rénale chronique (avec dialyse),
- certaines maladies rares (consulter la liste sur le site du ministère de la santé);
- pathologies à haut risque de décès :
- diabète de type 1 et de type 2,
- obésité (IMC > 30 kg/m2),
- cancer (en particulier si récent et/ou en progression et/ou sous chimiothérapie),
- BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive) et insuffisance respiratoire,
- insuffisance cardiaque,
- hypertension artérielle compliquée,
- maladie hépatique chronique (en particulier cirrhose),
- troubles psychiatriques,
- démence,
- antécédent d’accident vasculaire cérébral.
La grossesse est également un facteur de risque de développer des formes graves.