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Publié le 23 février 2022

Notes visioconférence  ARS/ fédé sanitaires + CHU 15 février 2022

Notes visioconférence ARS/ fédé sanitaires + CHU 15 février 2022

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Notes visioconférence 

ARS/ fédé sanitaires + CHU

15 février 2022

 

Présent.s ARS   

Bertrand Prudhommeaux, DOSA

Dr Michaud, adjointe DOSA

N Sauthier, Directeur de crise

 

Point épidémiologique

 

Les nouvelles sont bonnes. indicateurs virologiques fortement à la baisse depuis 15 jours. taux d’incidence moyen régional : moins de 2000 / 100 000 hab (contre 3000 il y a 15 jours), même si un peu au-delà pour PO, Ariège et LOT mais qui sont aussi en baisse.

Pas seulement lié à la baisse du taux de dépistage et lié d’un laisse nette du taux positivité (-10%).

 

impact sur système de santé

 

Flux d’admission en nette diminution cette semaine 

  • 28% pour HC (hospit complète)
  • 32% pour SC (soins critiques)

En nombre de patients :

  • en HC - 5%
  • en SC -13% 

 

Patients en SSR : 3% d’augmentation même si le nombre de patients entrant a tendance à baisser 

 

172 patients covid en réa (contre 200 semaine dernière)

 

CH perpi : en HC on est toujours en tension, service toujours plein.

ARS : le nombre de patients hospitalisés pour covid reste élevé donc tension hospitalière toujours forte. Mais il est malgré tout en diminution.

 

Nicolas Sauthier - Obligation vaccinale 

Un décret est paru ce matin:

La date du 30 janvier a été supprimée pour s’aligner sur la date du 15 février et pour s’aligner sur un certain nombre d’autres  délais.

Le délai de l'intégration de la dose de rappel a bien évolué  : 4 mois au lieu de 7 mois entre schéma vaccinal initial et dose complémentaire

La durée de validité du certificat de rétablissement ramené à 4 mois 

 

Il manque des précisions sur plusieurs subtilités dans ce décret.

Si on se plonge dans la FAQ du ministère sur la dose de rappel , il y a des subtilités introduites mais non précisées dans ce décret qui d’ailleurs ne renvoie pas à un arrêté pour préciser les éléments.

La notion de 1 infection=1 injection doit s’entendre comme suite:

  • Lorsqu'une infection vient avant la dose de rappel, il faudrait une distance de 15 jours pour que cette infection remplace une dose.
  • Si l’infection vient remplacer la dose de rappel , dans ce cas là  il faut que cette infection intervienne plus de 3 mois après la 2nd dose. 

 

Le décret paru aujourd'hui n’apporte aucune précision sur ces délais.

Au niveau de l’ARS, on est beaucoup questionné sur cette obligation vaccinale et le cadre. Nous avons jusqu’alors répondu avec des éléments en attente. Nous aurons besoin d’éléments complémentaires du niveau ministériel.

 

Questions/réponses :

 

Est ce que le logiciel vaccin a été mis à jour pour pouvoir noter ces personnes qui sont infectées après la 1ère vaccination complète (2 doses)?

ARS : Une personne qui a les 2 doses + infection va devoir générer un nouveau code dans l’onglet pass plus pour avoir le justificatif avec un QR code montrant son statut vaccinal complet dans l’appli covid plus.

Dans vaccin covid, les ES vont pouvoir voir le statut vaccinal du patient mais n'auront pas d’info si il y a eu infection ou injection.

Au 15 mars, il y aura accès particuliers à tous les prof de santé pour renseigner un covid et un parcours vaccinal

 

Quid des directions qui vont devoir gérer les suspensions puis réintégration de leurs professionnels non vaccinés par 3ème dose et qui ont contracté le covid?

=> ARS : pas d’éléments  nouveaux sur le sujet à ce sujet au lendemain de l’apparition du décret.

 

Quel contrôle pour les établissements?

=> ARS : Il n’y aura pas de zèle pour mettre en place des contrôles importants du respect de l’obligation vaccinale des établissements de santé par l’ARS, sachant qu'on n'est pas parfaitement au clair sur les règles du jeu.

 

Les 3 fédérations (FHF, FEHAP et FHP), ont fait un courrier pour alerter l’ARS de cette situation.

 

Comment appliquer les règles comme elles se posent aujourd’hui? Même si ces règles finissent par être précisées? Les directions d’établissement ne pourront appliquer que difficilement ces règles par rapport à leurs professionnels? Il s’agirait de mener une réflexion sur des règles possibles à appliquer ? De plus, faut -il mener cette réflexion en pensant déjà à l'automne prochain?  La question se pose dans un contexte de tension RH important dans nos établissements?

=> ARS : à ce jour aucun outil n’a été pensé pour la gestion par les établissements de l’obligation vaccinale et de son suivi. On est là aujourd’hui pour faire état de la situation et des limites pour les établissements pour gérer l’intégration de la 3ème dose dans l’obligation vaccinale et les remonter au niveau  national. 

 

Qu’en est-il pour la 4ème dose?

=> ARS :  ce jour aucune donnée internationale pour penser que cette 4ème dose est nécessaire.

On peut imaginer des scénarios mais ce n’est pas du tout dans le viseur aujourd’hui.

 

Si on se dit que cette vaccination est là pour éviter des formes graves de cette maladie car la 1ère souche et des variants ont été très virulents. Il faut suivre l'évolution naturelle du virus, on voit qu’Omicron a perdu en virulence. La stratégie évolue en fonction de la virulence du virus. Si de nouveaux variants  apparaissent avec une virulence à la hausse, la stratégie devra évoluer.

 

 Conclusion : l’ARS note la difficulté à appliquer le contrôle de l’obligation vaccinale et notamment dans le contexte de tension RH qui met en difficulté les établissements pour  prononcer de nouvelles suspensions.

Toutefois, nous devons continuer à promouvoir la vaccination au vu des difficultés liées au virus auxquelles on est confronté. Une synthèse des éléments données par les fédérations ce jour seront remontées au DG ARS qui en fera état au niveau national.