Passage au niveau 3 de la doctrine régionale d’adaptation de l’offre de soins de crise

Mesdames et Messieurs les Directeurs,

Mesdames et Messieurs les présidents de CME,

Si les indicateurs épidémiologiques restent à un niveau très élevé avec un taux d’incidence moyen en région à 1700 nouveaux cas pour 100 000 habitants, la tendance est favorable depuis quelques semaines.

Une même dynamique est constatée sur les flux d’admission à l’hôpital sur 7 jours glissants qui sont en baisse sur les activités de soins critiques et de médecine. La sollicitation des soins primaires et des urgences pour COVID est également en recul.

Le nombre de patients présents dans vos établissements est en baisse dans tous les types de prises en charge, à l’exception de l’HAD qui reste encore en hausse cette semaine de 5%. La tension sur les services de soins critiques recule avec un retour à des taux d’occupation plus habituels. Ainsi, certains lits supplémentaires armés depuis la fin d’année 2021 peuvent à présents être retransformés.

S’il nous faut rester vigilants, face à un niveau de circulation virale encore haut et des admissions de patients COVID, l’impact sur le système de santé est en baisse et me permet de décider aujourd’hui du passage au niveau 3 de la doctrine régionale d’adaptation de l’offre de soins de crise.

Je vous remercie de veiller à maintenir un accueil réparti, sur tous les établissements de santé de la région, des patients admis pour COVID ou décompensation de maladie chronique contemporaine d’une infection COVID. Il incombe également aux dispositifs de coordination départementale d’accompagner une reprise progressive des activités programmées de façon concertée et homogène sur les différents territoires, en veillant aux patients qui ont le plus pâtit des reports liés aux dernières semaines de tension.

Je tiens très sincèrement à vous remercier de l’effort extraordinaire qui a été, une fois encore, fourni par les professionnels de vos établissements dans le cadre de cette 5^ème vague, longue et difficile, pour répondre aux besoins des patients de la région. A l’aune des vacances scolaires d’hiver, cette désescalade vous permettra, je l’espère, d’accompagner au mieux l’octroi de temps de repos nécessaires à vos professionnels.

Pierre Ricordeau

Directeur Général ARS Occitanie