Rassemblement du 8 juillet 2022 - Crise des Métiers de l'Humain Acte II
Le vendredi 8 juillet 2022, la FEHAP IDF s'est rendu place du Palais Royal à Paris pour manifester son soutien des acteurs du secteur médico-social, social et sanitaire n'ayant toujours pas perçu les revalorisations salariales promises en février dernier par le Premier Ministre Jean CASTEX. Cette mobilisation a aussi donné lieu à des revendications.
Le vendredi 8 juillet 2022, la FEHAP IDF s'est rendu place du Palais Royal à Paris pour manifester son soutien des acteurs du secteur médico-social, social et sanitaire n'ayant toujours pas perçu les revalorisations salariales promises en février dernier par le Premier Ministre Jean CASTEX. Cette mobilisation a aussi donné lieu à des revendications telles que : étendre cette mesure à d'autres métiers logistiques, adminostratifs, et techniques. Egalement, d'affirmer le soutien aux adhérents, établissements, professionnels en difficulté.
Discours prononcé par Dominique Manière, DG Cité Caritas, et référent régional du secteur social de la FEHAP IDF
La FEHAP et ses adhérents sont ici aujourd’hui avec les autres fédérations et de nombreux acteurs des secteurs du social, du médico-social du sanitaire, pour dire et redire comme ce fut le cas déjà en février :
l’urgence de l’équite entre les métiers et la reconnaissance des oubliés,
l’urgence et la nécessité impérieuse d’une rémunération digne pour chacun.
pour dénoncer l’injustice de la non reco des métiers indispensables que sont aussi les fonctions administratives, techniques et logistiques.
Autant de métiers qui rendent possible le fonctionnement des autres métiers et qui assurent eux aussi une réelle présence auprès des personnes accompagnées par nos services nous demandons aussi que la revalorisation, la valeur du point d’indice promises au secteur public soit appliquée à l’ensemble des conventions de nos secteurs sociaux et médico sociaux et que cela se traduise par une revalorisation des financements des services.Les moyens existent c’est une question de priorisation et d’arbitrage.
Dans le contexte actuel d’inflation forte, les professionnels en ont tous un besoin impérieux mais tout particulièrement des métiers les moins valorisés et oubliés. Leur action si peu visible et si peu valorisée soit elle contribue pourtant autant que les autres au bien commun. C’est la globalité des métiers et des pros qui contribuent au bien-être de la communauté toute entière au travers du bien être qu’ils apportent à quelques-uns : les plus en difficulté.
Au travers d’une juste rémunération de l’ensemble des métiers, par un financement des dispositifs permettant cette valorisation se joue aussi le soutien aux plus démines, aux personnes en situation de vulnérabilité sociale, aux personnes en situation de handicap, aux personnes en recherche d’un asile, car il s’agit bien dans chaque situation d’une personne ; un homme, une femme ou un enfant.
À travers notre démarche ici, se joue le soutien auquel chacune d’elle a le droit. Il ne s’agit pas de privilèges mais de droits fondamentaux que notre République promet. Ce qui est en jeu à terme, c’est une société où il restera possible de vivre solidairement, équitablement et fraternellement, et ce je crois pour cela, que nous sommes tous là aujourd’hui, devant ce palais qui abrite le conseil d’état.
Je vous remercie.